Régulièrement mis au pilori par la presse généraliste, le jeu vidéo endosse depuis bien longtemps le rôle du bouc émissaire idéal. Mais à côté de ce sinistre marronnier journalistique, diverses études prouvent que ce médium n'engendre aucune forme de violence et, mieux encore, qu'il pourrait même nous faire du bien, voire de jouer un rôle bénéfique dans un cadre strictement médical.
Ses effets sont assez étonnants ! Il peut ainsi faire preuve d'un grand soutien psychologique ou s'imposer comme un antidouleur viable, comme le prouve SnowWorld, un titre se déroulant sur une banquise peuplée de pingouins. Imagé par le psychologue américain Hunter Hoffmal, ce programme apaise des personnes victimes de brûlures. Jeux vidéo et médecine ne sont donc pas antinomiques.
La sortie de Wii Fit et de sa Wii Balance Board en 2008 ont fait exploser la tendance. Bien conçu et convivial, le programme de Nintendo s'avère efficace, pour peu qu'on l'utilise régulièrement et sans tomber dans l'excès. Depuis quelques années, ce sont les jeux de danse qui ont le vent en poupe et certains se vantent même de nous faire faire de l'exercice.
A force d'être réquisitionnée pour un grand nombre de tâches à effectuer simultanément, notre vue est forcément affectée par la pratique des jeux vidéo. Ainsi, des études précises ont démontré que le repérage spatial et la coordination visuelle des gamers étaient plus élevés que la moyenne. Concrètement, ils repèrent plus d'objets en un seul coup d’œil et arrivent à déceler plus rapidement de nouvelles cibles après en avoir trouvé une première. L'acuité visuelle dynamique est, elle aussi, plus performante. En outre, la vue d'un joueur régulier se fatigue moins vite que celle d'un non-joueur dès lors qu'il s'agit de trouver une cuble précise.
Sparx, conçu par l'université d'Auckland, est un jeu d'aventure qui permet aux adolescents de combattre la dépression.
Super Mario Bros. 2 fut exploité lors de séances thérapeutiques à l’hôpital de jour de Bordeaux.
Restons réalistes :
La pratique du jeu vidéo au delà du raisonnable peut engendre addiction ou repli sur soi et des sessions de jeu exagérément longues peuvent également affecter l'acuité visuelle.
Référez-vous aux indications de la norme PEGI, placées en bas à droite de chaque jaquette. Exposer un jeune joueur à des scènes destinées à un public mature peut s'avérer néfaste à son développement psychologique.
Extraits de l'article Jouer, c'est bon pour la santé !, Jeux vidéo Magazine n°140 Juillet-Août 2012.
Il y a peu de temps, les jeux vidéos étaient encore pointés du doigt concernant les évènements à Toulouse.
Concrètement, il existe de nombreux jeux de guerre, de combats (Tekken, Call Of Duty...) et il y a des millions de joueurs assidus à travers le monde. Si les jeux vidéos avaient vraiment un rôle néfaste, il y aurait plusieurs massacres par jour ! De plus, rien n'indique que les monstres qui ont fait ses actes étaient fans de jeux vidéo.
Bref, ses préjugés ne devraient même plus exister et les stupides journalistes qui s'attaquent aux jeux vidéo feraient mieux de s'intéresser à des choses plus importantes, et surtout, arrêter de travailler, si c'est pour cracher des clichés si stupides !
